Depuis 2022, le président dominicain alancé le chantier de construction d'un mur à la frontière séparant Haïti de la République Dominicaine. Ce projet populiste et électoraliste souhaite mettre un frein à l'immigration massive des haïtiens - en recherche d'une vie meilleure - et aux trafics en tout genre. Pourtant depuis de longue date, les dominicains ont profité de la main d'oeuvre haïtienne bon marché en les exploitant dans les champs de cannes à sucre ou les hôtels touristiques. Les arrestations et expulsions ont augmenté ces dernières années, jusque 235 000 en 2023.

Malgré le mur et les nombreusespatrouilles militaires, des centaines d'haïtiens continuent de traverser chaquejour la rivière Massacre au risque de se noyer, puis le grillage frontalier, au
risque de se faire tirer dessus. La crise économique et politique en Haïti ne leur laisse guère le choix. Fuir poursurvivre. 

Since 2022, the Dominican president has been buildinga wall on the border between Haiti and the Dominican Republic. This populist, electioneering project is intended to curb the massive immigration of Haitians - in search of a better life - and trafficking of all kinds. However, the Dominicans have long taken advantage of cheap Haitian labor, exploiting them in
the sugar cane fields and tourist hotels. Arrests and deportations have increased in recent years, reaching 235,000 in 2023.

Despite the wall and numerous military patrols,hundreds of Haitians continue to cross the Massacre River every day, risking drowning, and then the border fence, at the risk of being shot at. The economic and political crisis in Haiti leaves them little choice. Flee to survive.

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